Le je-m'en-foutisme positif

Il est souvent bon d'ignorer la négativité. Quand on a un problème, un truc qu'on ne comprend pas et qui dérange, la meilleure chose à faire est souvent d'en avoir rien à foutre.

La raison pour laquelle les Grecs étaient aussi malheureux est qu'ils avaient beaucoup de peur : peur du savon, peur du papier étanche, peur de tomber enceinte... Face aux problèmes épineux, ils étaient incapables de jouer la carte "On s'en fout.", qui est pourtant bien pratique.

Ha ha ! On s'en fout.

Les Espagnols se prennent moins la tête. Optimistes, ils ignorent la négativité.

Vivons sans nous prendre la tête.

Comme le dit un proverbe shadok : "Tout problème a une solution. Donc s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème."

 

Pour l'union de la femme et de l'homme

La discrimination de genre, comme toutes les autres discriminations, porte en elle la souffrance et la haine. Militant anti-classes sociales, permettez-moi ici de dépasser ce clivage et de proposer pour solution l'union de la femme et de l'homme.

I Féminisme et machisme
II Histoire des dominations de genre
III Égalité des genres
IV Pour l'union

I Féminisme et machisme

En 2015, j'ai milité avec les féministes pour l'égalité des genres. C'était toujours de l'hystérie, des cris, de la haine... Je ne me revendique plus de ce mouvement-là.

La vérité est que le féminisme est devenu la haine des hommes. Le féminisme et le machisme sont aujourd'hui exactement la même chose. Cette haine mutuelle est particulièrement destructrice : les femmes refusent du sexe au hommes, frustrés, les hommes violent des femmes, humiliées, les femmes haïssent les hommes et refusent du sexe, frustrés, les hommes violent des femmes... Un vrai cercle vicieux.

Les femmes bourgeoises ont brisé nos coeurs, et ont brûlé les morceaux sur l'autel du Chaos et de la destruction. La femme en dentelle, en apparence douce, est souvent un monstre. La femme en décolleté et string est en apparence sauvage, mais s'avère au lit être un ange. Les sociétés civilisées sont souvent les plus barbares, et les sociétés sauvages souvent les plus affectueuses.

II Histoire des dominations de genre

Notre intuition nous dit que les vénus préhistoriques témoignent d'un passé où les femmes étaient dominantes. Qui étaient-elles ? Déesses de la fertilité ? Reines-mères ? On ne sait pas.

On pense qu'à cette époque, les femmes et les hommes avaient plusieurs partenaires sexuels et baisaient tout le temps. Les hommes étaient fascinés par le pouvoir qu'avaient les femmes de tomber enceintes et d'avoir des enfants.

Il y a 10 000 ans, les hommes ont compris qu'une femme ne pouvait pas tomber enceinte sans le sperme d'un homme. Alors ils ont institué le patriarcat par le biais du mariage, une institution qui permet de savoir qui est le père des enfants. Dans la foulée, ils comprennent que la terre nécessite une graine pour faire pousser des plantes, et par le jeu des graines, ils ont inventé l'agriculture. S'en est suivie une explosion démographique et une accélération du temps de 10 000 ans.

Nous arrivons aujourd'hui au terme de ces 10 000 ans d'explosion démographique et à un retour en force des femmes.

III Égalité des genres

Contrairement à l'anglais qui possède l'égalité des genres, le français est une langue machiste. Nous devons établir l'égalité des genres, mais pas de façon maladroite, pas avec des signes de ponctuation moches et imprononçables. La solution vient selon moi de l'invention du genre neutre.

En outre, les salaires des femmes restent encore inférieurs à ceux des hommes, y-compris en France. Nous devons faire passer une loi pour l'égalité des salaires entre les femmes et les hommes.

IV Pour l'union

Ma foi, la solution passe par l'union entre la femme et l'homme. L'union sexuelle, mais aussi la procréation, qui est la plus belle chose qu'on puisse avoir dans une vie. Pas l'hystérie, la haine. Juste relax, ensemble.

Peace and love.

Pourquoi toujours l'argent ?

Je suis excédé de voir qu'aujourd'hui, les gens ne pensent qu'à l'argent. Le cerveau humain est pour beaucoup devenu une simple machine à faire du fric, et s'avère beaucoup plus primitif qu'on ne veut bien se l'imaginer.

Je vais vous le dire franchement : aujourd'hui en 2022, la plupart des gens se comportent comme des porcs.

Les femmes africaines que je drague en ligne n'en ont rien à foutre de mon projet de maison autonome. C'est toujours l'argent.
La quasi totalité des Grecs ont accepté des pots de vin pour me pourrir la vie. C'est toujours l'argent.
Les sites web offrent moins d'informations qu'avant et mettent des trucs à vendre partout. C'est toujours l'argent.
Enfin, la quasi-totalité des femmes avec qui je couche le font pour l'argent. Je n'ai pas eu le choix.

La vérité est que le système capitaliste, depuis ses soubresauts de mort en 2008, vire au Chaos le plus total et veut nous emporter avec lui dans la tombe. Certes la technologie a toujours été le moteur du capitalisme, avec la machine à vapeur inventée au XVIII^ème siècle et dont le combustible, à savoir le charbon, a alimenté le feu de l'argent. Mais ce n'est que depuis 2010 que les gens ont perdu foi en le capitalisme, et que s'ouvrait un nouveau système, le même que celui de la Renaissance et de l'Antiquité : le système technologiste.

Après une accélération en 2010 due aux ordiphones, le monde baigné dans une modernité excessive s'intéresse de nouveau aux traditions à la fin des années 2010. Les pays riches s'avèrent trop développés, tandis que les pays pauvres gardent de leur charme.

En 2019, avec la fin des libertés sur Internet et une vague de censure sur Youtube ou Doctissimo, la bulle du numérique éclate. Des chaînes Youtube qui atteignaient facilement les 10 000 vues par vidéo ont aujourd'hui du mal à dépasser les 1000. On sent que la fin est proche.

Au final, pourquoi toujours l'argent ? Il en faut peu pour être heureux. Une connaissance simple mais efficace, un amour simple mais sincère, valent plus que les excès d'une humanité tentée par la drogue.

La quasi-totalité des gens sont drogués. L'argent, le téléphone, le tabac... Pourquoi vivre dans l'hybris, dans la démesure, alors que le bonheur est dans l'équilibre ?

Je pense que c'est la peur de ne pas avoir assez d'argent, et in fine la peur de la mort qui motive les gens à en vouloir toujours plus. Pourquoi se préoccuper de quelque chose qui nous arrivera à 70 ans alors qu'on a une vie et qu'il faut en profiter ? Même à la fin, il faudrait le vivre sereinement ! :-)

Qu'est-ce que ça peut nous foutre d'être dans une période de crise ? Vivons heureux ! Profitons des petits plaisirs de la vie, la bonne nourriture, le bon sexe, et alors nous pourrons construire quelque chose de plus : l'idéal de l'autonomie.

Qu'est-ce que la démocratie ?

Qu'est-ce que la démocratie ?

La démocratie, ce n'est pas voter pour un chef qui se comportera comme un tyran les années suivantes.

La démocratie, c'est l'intelligence collective. Que ce soit chez les sociétés primitives ou les insectes sociaux comme les fourmis, les abeilles ou les termites, la démocratie, c'est quand la hiérarchie des arguments l'emporte sur la hiérarchie des individus.

Il ne s'agit pas tellement d'avoir le peuple armé de lances et d'arcs, protégé par des gilets pare-balles en plastique noble, mais de construire une sagesse collective comme base psychique à tout cela, avec le peuple armé du savoir et protégé par l'amour.

Mais vous me direz : "Il y a 7 milliards d'êtres humains sur terre, beaucoup de cons, on ne peut pas obtenir la démocratie tout de suite !". À cela je répondrai : commençons petit.

Le modèle idéal se situe dans l'entreprise familiale. Celle où deux parents font deux enfants, l'aîné héritant de l'acquis, le cadet partant conquérir de nouveau espaces. Celle où les relations verticales sont tellement emplies d'affection qu'elles ne pourront pas être nuisibles. Celle où les anciens apporteraient l'expérience, et où les enfants apporteraient la créativité. Celle où les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité seraient une réalité. Liberté, parce qu'on est libre de faire autre chose. Égalité, parce que tout est partagé. Fraternité, car si l'un des membres de la famille est dans la merde, les autres l'aideront à se relever.

La démocratie passe indéniablement par l'esprit de famille. Il ne s'agit pas de fins de lignée combustibles à souhait, mais de quelque chose de constructif et surtout plus intelligent, comme les petites abeilles.

Ma foi, à 32 ans, j'éprouve bien des difficultés à entrer dans le monde du travail. L'université m'a perdu un temps fou...C'était une énorme arnaque. 

J'aimerais faire des fours solaires à 100 € pour gagner ma vie, mais je pense que je préfère me diversifier dès le début. Je construirai ma maison autonome pour 3 000 €. Et l'entreprise correspondante s'appellera Oneiric Hive: la ruche onirique.

Mais qui sera la reine ? Je veux trouver ma femme avant la fin des combustibles fossiles, pour me sentir en sécurité... Peut-être la reine sera-t-elle celle pour qui je plante de la lavande, et qui viendra me voir, au printemps du nouveau monde, pour me demander le trésor du Soleil...

Elle viendra sûrement au bout de l'aventure, au bout des péripéties, à la fin de toutes choses. La décadence, c'est pas mon truc. Je la trouverai à l'Âge de l'Eau.

Les écrans ont tué la littérature

Pourquoi suis-je de retour sur L'étoile du marin ?

Le public français est certes ingrat, mais il a une tradition littéraire. Star of the Sailor a été un fiasco faute de réseau, et je me suis plu à faire ce qui marche le plus aujourd'hui, à savoir des vidéos.

En effet, les blogs ont moins de succès aujourd'hui.

Pourquoi ?

À l'époque des années 2000, qui étaient selon moi l'apogée de l'informatique numérique, on avait des sites web beaux et bien organisés. Il n'y avait pas toutes ces fenêtres parasites et ces trous, cette motricité mollassonne quand on défilait les pages. C'était compact.

Internet exigeait à cette époque une concentration supérieure. Les gens écrivaient des messages de 15 lignes sur les e-mails, sur les forums, sur les blogs. Il y avait encore, l'on puit dire, de la littérature.

Le téléphone a détruit tout ça. Bernard WERBER remarquait que le grand écran du cinéma marchait mieux que le petit écran de la télévision. Mais que dire du tout petit écran, l'écran des téléphones, qui canalise la liberté des gens, en la rendant aussi étroite que l'écran est minuscule ? Que dire de cette machine inspirée d'Idiocracy, où les gens devenus stupides sont tous analphabètes et appuient bêtement sur des icônes au lieu d'écrire ? Il me semble évident que le design des smartphones est de détruire le cerveau des gens de façon à en faire des esclaves.

J'en parlais justement à une Grecque, en attendant le bus.

Corentin — Όχι με το κινητό, γιατί δεν είναι ελευθερία.
Grecque — Έχεις το δίκιο...

Corentin — Pas avec le téléphone, parce ce n'est pas la liberté.
Grecque — Tu as raison...

Le pire dans cette histoire est que les esclaves achètent leurs propres chaînes (2000 € le vrai prix d'un smartphone), se les enfilent, et y sont accros. Le téléphone est une drogue, et contrairement à d'autres, elle est clairement conçue de façon à hypnotiser, endormir, asservir, et mettre les gens dans les chaînes.

Permettez-moi d'aller à l'encontre de tout cela. J'aime le cinéma et les jeux-vidéo, mais je pense que la littérature est l'art le plus fondamental, et je me battrai corps et âme pour qu'elle puisse continuer à exister. Voilà pourquoi je continue l'aventure de L'étoile du marin sur Blogger, qui est le seul système à offrir un vrai traitement de texte. Overblog et Wordpress ont basculé dans la grossièreté, mais Blogger reste bien fait. Il offre une interface proche d'OpenOffice, un logiciel plus simple que LaTeX et pas forcément moins performant.

Je veux publier Omblio, donner le goût au gens de lire.
Concentration.
Pas de zapping.

Je souhaite que les écrans des téléphones soient brisés, et que cette technologie inhumaine soit détruite.
Je souhaite le retour de la lenteur, de l'attachement, de la concentration.

Enfin, je souhaite le retour de l'amour. Tel est je pense le vrai message que je veux porter avec Omblio.