Comment prolonger la grossesse jusqu'à 10 mois ?

Introduction : Tout ce qui est utile ne coûte pas cher, et tout ce qui est dangereux coûte cher. Plus la grossesse est longue, plus le bébé se développe. La seule façon de prolonger la grossesse est que les femmes se comportent comme des femmes, donnant naissance de façon autonome chez elles, comme des femmes !

L'humain Homo Sapiens était plus intelligent que son cousin le chimpanzé Pan Troglodytus parce que la grossesse de la femme était plus longue que celle du chimpanzé, et que par conséquent, les caractères juvéniles comme un cerveau plus gros ou encore une bipédie avec maniement d'outils, étaient mieux conservés.

Nous assistons aujourd'hui à une divergence entre d'une part, les femmes qui vont à l'hôpital (Homo Servus) où les docteurs (Homo Dominus) les forcent à accoucher de plus en plus tôt, et d'autre part, les femmes libres (Homo Libertus) qui accouchent chez elles au moment où ça vient, et surtout, de plus en plus tard. En pratique, l'hôpital force les accouchements avant les 9 mois de grossesse normaux, pousse la durée de la grossesse à la baisse, tirant par-là les standards vers le bas en rapprochant l'humain du singe. Au contraire, les femmes qui accouchent plus tard participent à une évolution vers des êtres humains plus intelligents, avec des caractères juvéniles encore mieux conservés. Il est scientifiquement prouvé que les enfants de 6 ans apprennent mieux et beaucoup plus vite que les humains plus âgés. Pourquoi ne pas tricher pour rallonger la durée de la grossesse et rendre l'humain meilleur ?

Les femmes dont je vais vous parler ici ont accouché à 10 voire 11 mois. Ce sont des femmes libres.

Une dernière chose avant de finir cette introduction. Méfiez-vous de l'hôpital. C'est une institution basée sur la paranoïa. L'astuce consiste à boycotter l'hôpital à 100 % dès le début. C'est ça la vraie liberté. Le reste est essentiellement de la patience et de l'hygiène : prenez votre temps, et accouchez dans une baignoire ! La vie c'est beaucoup plus simple que ça en a l'air ! ;-)

Femme accouchant chez elle dans une baignoire.

Je vous donne maintenant la traduction en français de l'article https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2010/oct/01/pregnant-for-10-months .

"J'ai été enceinte pendant 10 mois

L'idée suivant laquelle la grossesse devient dangereuse après 42 semaines, rendant l'induction essentielle, est obsolète

Jack, mon troisème enfant, est arrivé 20 jours en retard. Mes deux premiers bébés sont arrivés à 15 jours en retard. Mais à un jour près de 43 semaines ? Ça brise presque un record, et certains diraient même, c'était un peu fou. La dernière semaine j'ai à peine quitté la maison. Je savais ce que je faisais et j'étais heureuse de cette décision. Mais je ne voulais pas écouter ce qu'en disent les autres.

Aux États-Unis il y a des femmes comme moi qui s'appellent les Mamans à Dix Mois. Les Mamans ont utilisé une ressource en ligne qui présentait les histoires de douzaines de femmes qui sont allées au-delà de 42 semaines, certaines d'entre elles jusqu'à 48 semaines.

Historiquement, l'idée de naissances étonnamment tardives n'est pas nouvelle. L'acteur Jackie Chan prétendait être né à 12 mois de grossesse avant d'être né par césarienne, pesant 5,4 kg. Il y a aussi l'histoire d'une femme prisonnière d'un camp de guerre qui a attendu que le camp de guerre soit libéré pour donner naissance à 12 mois de gestation.

(...)

J'ai tenu aussi longtemps que j'ai pu, mais à la fin Jack a été induit. Je souhaite qu'il en fut autrement. Le jour avant qu'il soit né, la consultante de l'hôpital m'a fait comprendre clairement qu'elle ne voulait pas me voir enceinte un jour de plus. Malgré le fait qu'il n'y avait pas de signes négatifs, il y a un risque que le bébé naisse mort, a-t-elle dit. Je lui ai demandé "En quoi est-ce que ça s'applique à cette grossesse particulière ?", car tous les tests étaient bons. Elle m'a répondu "Vous êtes très tardive.". J'aurais pu attendre un jour ou deux. Mais je n'osais pas agir contre la volonté de l'hôpital.

Le travail induit n'était pas une expérience terrible, mais ce n'était pas l'idéal. Je voulais que Jack naisse quand il le voulait. Pas quand un docteur le lui ordonnait. Il était gros, mais pas anormalement (3,7 kg ; sa soeur pesait 4 kg). Et il n'avait pas de signes d'être arrivé trop tard : pas de peau fripée, et le fluide amniotique était bon.

Alors pourquoi 40 semaines seraient la norme alors que 5 % seulement des bébés arrivent le jour prévu, alors que c'est 41 semaines en France ? Faut-il induire des bébés qui n'en ont pas besoin, mettant ainsi eux-mêmes et leurs mères en risque ?

La sage-femme gourou états-unienne Ina May Gaskin le pense. Elle pense que chaque bébé viendra à son propre temps, et milite pour que 43 semaines au lieu de 42 devienne la notion de tard.

(...)

Hannah Latham, une écrivain de Bristol, a donné naissance à 18 jours après les 40 semaines normales (...) "Jusqu'à ce qu'il n'y ait pas de raison pour induire. Mais ils vous foutent la pression dès qu'on dépasse d'une semaine. Ils vous disent : "Êtes-vous consciente de mettre votre bébé en danger ?".Je lui ai répondu : "Sur la base de quelles statistiques ?". Ils m'ont répondu "On ne sait pas."."

C'est le problème avec les bébés nés plus tard : il y a très peu de preuves parce que si peu de femmes dépassent les 42 semaines. Comme le souligne la sage-femme états-unienne Gail Hart, l'étude la plus citée sur les bébés nés tard, disant que le risque que le bébé naisse mort double après 42 semaines, vient d'une étude de 1958, une époque où le taux de mortalité était 10 fois plus élevé qu'aujourd'hui en 2010. Comme le dit Hart, l'induction n'est pas sans risques : il y a de plus grands risques de césarienne, de rupture utérine, de détresse foetale et d'hémorragie.

La peur de l'intervention est la première raison pour laquelle les femmes résistent à l'induction. Le site web anglais http://www.homebirth.org.uk/ montre des femmes qui ont accouché après 41 semaines, la dernière à 43 semaines plus six jours, et beaucoup de mères se disaient "réticentes à interférer avec la Nature". (...)"